Se préparer avant un traitement curatif anti-termites

Dans la prise en charge des constructions établies en zone termitée, il s’avère que la prévention est la meilleure des solutions. Mais lorsque le mal a commencé à sévir, un traitement curatif s’impose. Celui-ci consiste en différents gestes destinés à éliminer les insectes du bâtiment et à protéger les biens ainsi que les personnes. L’injection de divers produits chimiques dans le bois concerné est la base de toutes ces opérations. Ces dernières sont assurées par des professionnels habilités à intervenir dans ce genre de situation.

Les préparatifs proprement dits se font en trois temps, dont le respect est déterminant pour l’efficacité de la cure. Il s’agit du décapage, du percement des récepteurs d’injecteurs anti-retour et de la mise en place des injecteurs de diffusion. Le premier temps vise principalement à mettre au jour les galeries creusées par les insectes. Les sciures et vermoulures accumulées par les xylophages au cours du broyage cachent souvent ces galeries. Ces dépôts seront donc écartés avant de décaper par mécaniquement ou manuellement les différentes surfaces à traiter. Le percement des injecteurs anti-retour se fait avec des mèches à pointe vrille, pour plus d’efficacité. A noter qu’il faut veiller à atteindre jusqu’au 2/3 de la profondeur du bois. Comme un renouvellement de l’injection est prévu à une fréquence de 10 ans, les injecteurs de diffusion doivent être installés avec précision pour pouvoir resservir. Lors du choix du produit à injecter, il est important de veiller à ce qu’il obéisse aux standards en vigueur. La certification CTBp+ est un bon garant de l’efficacité des produits. Ceux-ci peuvent être choisis sous forme de gel auto pénétrant ou bien en phase liquide. En dehors des bois d’oeuvre proprement dits, tous les coins et recoins de la construction feront l’objet de traitements minutieux. Tout ce qui est cloison, doublage, murs de refend et murs porteurs périmétriques, sols intérieurs et extérieurs bénéficient de traitements spécifiques. Une étude est menée avant de fixer définitivement la méthode curative adoptée. Une fois celle-ci adoptée et notamment dans le cas d’un traitement par appât, elle compte plusieurs phases. L’installation/interception en est le premier temps. Elle s’étale sur près de 6 mois durant lesquels un retour sur terrain du spécialiste, tous les 45 jours, est requis pour le suivi. L’élimination est effectivement contactée au bout des six mois suivants. Une surveillance annuelle est maintenue au-delà de cette période, sur environ 5 ans.

Il faut rappeler que les pièges à termites ont une efficacité qui dépend largement de l’espèce de termites considérée. Leur mode d’intervention tenant effectivement compte de la biologie de l’espèce. Les barrières chimiques restent ainsi les véritables démarches curatives au long cours envisageables. Elles ne tiennent pas compte de l’espèce concernée car ses actifs sont à large spectre. Agissant rapidement, la protection qu’elles offrent est, de plus, durable. La déclaration de la présence des termites dans le bâtiment auprès de la préfecture constitue sinon le tout premier préliminaire à toutes ces nombreuses interventions.

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