Les termites étant des ennemis redoutables pour les bois d’oeuvre des constructions, des mesures rigoureuses doivent être envisagées dès que l’on constate leur présence. Celle-ci peut notamment être décelée par des dispositifs de type détecteur de termites. Mais un état parasitaire établi par les professionnels habilités reste la meilleure solution. Si cet état dévoile la présence des xylophages, une étude établissant l’espèce mise en cause est indispensable pour prescrire la meilleure méthode de traitement. Les principales techniques dans le cadre de ce traitement sont d’abord la barrière chimique et les pièges d’appâts. Ce traitement est le plus anciennement connu dans la lutte contre les termites. Ladite barrière comporte trois domaines d’intervention, les huisseries, les murs porteurs et cloisons et le sol. Le traitement des sols se fait par épandage ou par injection selon des méthodes précises.
Le choix du traitement se fait aussi selon que l’on est à l’intérieur ou à l’extérieur, mais surtout en fonction des revêtements. Pour les sols naturels extérieurs reçoivent, par exemple, une tranchée est creusée en aplomb du mur et en parallèle. Les sols maçonnés, par contre, sont forés, toujours en aplomb mais verticalement par rapport au mur. Sur les cloisons et les murs de refend, les injections d’insecticides se font suivant une autre topographie encore. Des puits horizontaux sont forés dans le mur pour servir de ligne d’injection. Au niveau des murs enterrés, seule l’opération de quadrillage assure d’atteindre les surfaces requérant un traitement. Les bois de structure reçoivent un double traitement chimique par application type badigeonnage et par injection. Le premier geste est effectué en deux couches.
L’injection, pour sa part, est réalisée sur toute la longueur des bois de structure infestés. Pour éviter les contaminations, les lambris, boiseries, plinthes et dormants de fenêtre reçoivent également leur dose de traitement. La pose des pièges d’appâts nécessite une procédure très rigoureuse. Dès que l’étude préliminaire sur la situation du terrain est effectuée, un plan d’intervention est mis en œuvre, qui inclut plusieurs points. Celui-ci précise les lieux d’implantation des appâts, la localisation des infestations et les surfaces à protéger. La mise en place des appâts suit ensuite un plan précis prévoyant au sol un dispositif linéaire tout autour du bâtiment. En dehors du sol, les zones d’activités des termites seront équipées d’appâts supplémentaires. Une fois les appâts posés, le site fait l’objet d’un suivi pointilleux à des fréquences pré-établies. Le suivi vérifie l’état d’implantation des dispositifs, constate l’élimination et assure la maintenance du système. Une phase d’intoxication est prévue entre le 6ème et le 18ème mois de l’installation.
L’élimination des xylophages est établie lorsqu’une absence d’activité sur 3 mois consécutifs est constatée. Mais la surveillance du site est maintenue à raison de 2 fois par an. Une entreprise habilitée doit répondre aux prescriptions techniques CTB pour opérer les traitements décrits précédemment.
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